Lecturama de la Lumière : juin 2011

Dahud a écrit:: Coucou tout le monde! Ca fait longtemps que je suis pas venue, année assez lourde.
J'ai commencé Le Portrait de l'artiste en jeune homme de Joyce.

Dahud! On se demandait depuis quelques temps si tu allais bien. Bon tu lis Joyce, tu es sûre d'aller bien?

En tout cas ça fait plaisir de te revoir ici !
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Noirs et Blancs et sa nouvelle version à suivre Mots et Merveilles

Dahud, tu reviens quand je suis sur le départ puisque, dans deux jours, à cette heure-ci, je serai à Brest et provisoirement sans ligne ADSL jusqu'au 7 juillet - sauf miracle et encore, il va falloir reconfigurer la Live-box.

En tous cas, contente de te relire : on se demandait en effet où tu étais passée.

Aujourd'hui, à près de onze heures à Noisy, il faisait déjà plus de vingt-six degrés ...

En tous cas, Joyce, c'est du costaud. Je compte relire "Ulysse" ... quand j'aurai défait toutes mes caisses.

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"Mon Âme est une Infante en robe de parade,
Dont l'exil se reflète, éternel et royal,
Aux grands miroirs déserts d'un vieil Escurial,
Ainsi qu'une galère oubliée en la rade."

Albert Samain

La France a perdu une bataille mais elle n'a pas perdu la guerre !
Charles de Gaulle

Et ce qui importait en fin de compte, c'était moins d'être vaincu que d'avoir une âme de vaincu car cela seul est sans remède.
Jean Hougron

Il y a si longtemps maintenant que j'attends mon cancer, je ne vais quand même pas partir sans lui.
Pierre Desproges

Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman.
Pierre Desproges

https://www.notabeneculturelitteraire.com/

Ah ! oui, entamé le tome IV des "Mémoires" de Saint-Simon.
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"Mon Âme est une Infante en robe de parade,
Dont l'exil se reflète, éternel et royal,
Aux grands miroirs déserts d'un vieil Escurial,
Ainsi qu'une galère oubliée en la rade."

Albert Samain

La France a perdu une bataille mais elle n'a pas perdu la guerre !
Charles de Gaulle

Et ce qui importait en fin de compte, c'était moins d'être vaincu que d'avoir une âme de vaincu car cela seul est sans remède.
Jean Hougron

Il y a si longtemps maintenant que j'attends mon cancer, je ne vais quand même pas partir sans lui.
Pierre Desproges

Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman.
Pierre Desproges

https://www.notabeneculturelitteraire.com/

Ravie de vous revoir aussi. :loveheart: Pour Joyce, ma soeur m'a dit, je cite :"t'es pas nette, toi." :rigoltourne: Mais bon, ma curiosité a été plus forte, depuis le temps qu'on m'en parle en bien ou en mal d'ailleurs. Je suis contente d'être rentrée chez moi, la récré a été un enfer, je maudis cette cour sans ombre. En plus, on aurait dit que la chaleur rendait les enfants à moitié fou. What the fuck ?!?

A MDV, moi, je pars le 2 juillet en vacances mais qu'une semaine donc mon absence devrait être moins longue cette fois. Wink

Mais encore, le Portrait de l'artiste, c'est un des moins pire de Joyce !
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Noirs et Blancs et sa nouvelle version à suivre Mots et Merveilles

MC a écrit:: Mais encore, le Portrait de l'artiste, c'est un des moins pire de Joyce !

J'avoue quand même que là, je suis rentrée dans un passage où je suis totalement larguée, ça m'a donnée mal au crâne !

Y a des moments où ça coule tout seul mais d'autres où on se demande si on est totalement stupide ou si c'est normal qu'on pige que dalle à la réflexion du héros. Pas un livre facile donc. Je vais peut-être me trouver un livre plus léger en parallèle pour apaiser mon petit cerveau. Jelisavecplaisir

Invité

J'ai acheté le fameux Ulysse de Joyce, mais je vais laisser passer l'été... J'ai toujours retardé le moment de le lire. Mais bon, là, je ne suis pas kamikaze !

MC a écrit:: Mais encore, le Portrait de l'artiste, c'est un des moins pire de Joyce !

Je ne te demanderai pas ce que tu entends par « pire » car je sais que Joyce est difficile… Peut-être qu'il faut le lire au fil des pages sans chercher à tout élucider à la première lecture. Je l'ai lu trois fois et je découvre encore des choses ; il y a une difficulté, cependant : il est nécessaire de connaître un peu l'Irlande de cette époque, les coutumes catholiques, etc. et c'est de plus en plus loin du lecteur actuel.

Au moment même où mon cerveau commençait à chauffer sérieusement, je me suis rendue compte qu'il me restait qu'une dizaine de pages à lire et je l'ai fini. Laughing

(c'est qu'avec le nombre conséquent de notes en fin de livre, j'avais l'impression qu'il me restait beaucoup plus à lire. )

D'ailleurs, simple parenthèse, j'ai une sainte horreur des notes en fin de livre, ça coupe tout le temps la lecture, c'est très frustrant. Je préfère largement celles en bas de page bien que je dois reconnaître que vu l'importance des notes dans cette édition, il était impossible de les mettre en bas de page. Laughing

C'était d'autant plus frustrant que je n'ai pas toujours trouvé les éclairages attendus dans ces notes et que certaines paraissaient vraiment accessoires.
Pour ce qui est du contenu, je me rends compte que je serais incapable d'en faire une critique construite, du moins tout de suite, il faudrait du temps pour murir tout cela et sûrement une relecture voire deux. C'est très riche, il y a des choses intéressantes mais ça ne m'a pas touchée personnellement (pas dans le sens "verser une larme" car c'est pas vraiment le but de ce livre mais plutôt dans le sens "ça ne m'a pas parlée" et je n'attribue pas cela seulement à la difficulté de la prose de Joyce puisqu'il y a d'autres auteurs tout aussi complexes qui ont su éveiller quelque chose en moi.)

J'attaque un Murakami pour plus de repos: Chroniques de l'oiseau à ressort.

Masques de Venise a écrit:: Ah ! oui, entamé le tome IV des "Mémoires" de Saint-Simon.

Scène de la vie d'un noble :

Canaples songea, voulant se marier sur la mort de son neveu, à Mlle de Vivonne, qui n'était plus jeune, et qui n'avait que beaucoup d'esprit, de vertu et de naissance, et pas un denier vaillant. Le maréchal de Vivonne, frère de Mme de Montespan, était mort, tellement ruiné que sa veuve, dont il avait eu des biens immenses, et qui avait aussi bien mangé de son côté, vivait à grand'peine dans la maison de son intendant.
— Saint-Simon, Mémoires, t. IV, 1702, édition complète en ligne (lien) par Medusis.

(Personnellement je préfère lire les très longs ouvrages en ligne ou sur mon iPad car on peut augmenter la taille des caractères, copier facilement des passages qu'on veut citer sur un forum sans avoir la tâche de les transcrire, etc.)

Tiens, il vient de paraître un ouvrage probablement consacré à Saint-Simon, puisque le titre en est Cette pute me fera mourir (parole attribuée par Saint-Simon à Marie-Thérèse à propos de la Montespan). C'est ballot, Saint-Simon n'est téléchargeable sur Gutenberg qu'en anglais. On le trouve en français sur archive.org, mais les autres textes que j'y ai téléchargés sont bourrés de coquilles au point d'être illisibles Mad

En ce qui me concerne j'ai chiné sur Priceminister une belle vieille grosse édition du théâtre choisi de Corneille avec plein d'images et de notes, et je me propose de lire Rodogune ce week-end. Je n'ai pas ouvert Corneille depuis la khâgne, et je suis sûre que c'est un tort. D'une manière générale, en dehors de Molière, Racine et La Fontaine (et dans un autre domaine Purcell) j'ai tendance à beaucoup négliger le XVIIème siècle. Je constate avec plaisir que pas mal de gens ici ont l'air de bien connaître Saint-Simon, que je n'ai fait que feuilleter dans l'anthologie Folio (c'est comme ça que je suis tombée sur la fameuse phrase).

Rapportés de chez Gibert samedi : le volume 7 (et dernier) de Balzac dans l'Intégrale Seuil (qui contient la fin des Etudes philosophiques et les Etudes analytiques) et Le vieux gringo de Carlos Fuentes. La saga de Mèmed le mince est arrivée par la poste la semaine dernière.

En cours de lecture : Ciel bleu de Galtsan Tschinag et Ursule Mirouët.

Avant de m'attaquer à My sister my love, j'ai commandé Beasts (en français : Délicieuses pourritures), plus court et apparemment très apprécié des lecteurs.
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"Let the blow fall soon or late,
Let what will be o'er me;
Give the face of earth around,
And the road before me.
Wealth I ask not, hope, nor love,
Nor a friend to know me.
All I ask, the heaven above
And the road below me.

Eustrabirbéonne a écrit:: C'est ballot, Saint-Simon n'est téléchargeable sur Gutenberg qu'en anglais.

On trouve les Mémoires de Saint-Simon (sans fautes) sur le site Medusis (lien) et en français of course.

Invité

Voilà qui est intéressant ! Je n'ai qu'une édition papier incomplète...

Invité

Le fil pour juillet est ouvert ici.